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Voici un article issu de Jeune Afrique par rapport aux élections en Afrique du Sud, 15 ans après la 1ère élection multiraciale:
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), a confirmé que son chef Jacob Zuma, sera, malgré son inculpation pour corruption, la tête de liste du parti aux prochaines élections.
Le comité exécutif de l'ANC a finalisé mercredi sa liste de candidats aux élections législatives et provinciales du 22 avril et rendu public, dans un communiqué, les noms de ses 100 premiers candidats à la députation.
Jacob Zuma, poursuivi dans une affaire impliquant le groupe d'armement français Thales, figure en première position sur cette liste, ce qui confirme sa position de grand favori à la présidence.
En Afrique du Sud, le chef de l'Etat est élu par l'Assemblée nationale après les élections. Le candidat de l'ANC, qui dispose d'une majorité absolue depuis le premier scrutin multiracial en 1994, est quasiment certain d'accéder à la magistrature suprême.
La position occupée par les candidats sur la liste reflète leur popularité au sein du parti, puisque leurs noms sont initialement suggérés par les militants.
Le ministre des Finances Trevor Manuel, chouchou des marchés, reste bien vu et obtient la 4e place, bien qu'il occupe sa fonction depuis près de 13 ans.
Winnie Madikizela-Mandela, l'ex-femme de Nelson Mandela, confirme à 72 ans son retour en grâce en décrochant la 5e place. Marginalisée par l'ANC après une condamnation pour fraude en 2003, elle reste populaire pour son rôle dans la lutte contre l'apartheid.
Plus surprenant, l'ancienne ministre de la Santé, Manto Tshabalala-Msimang, est à la 25e position, malgré une image très négative liée à ses positions controversées sur le sida. Elle avait ainsi été surnommée "Docteur Betterave" pour avoir prôné une alimentation riche en fruits et légumes plutôt que l'usage d'antirétroviraux.
Le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), a confirmé que son chef Jacob Zuma, sera, malgré son inculpation pour corruption, la tête de liste du parti aux prochaines élections.
Le comité exécutif de l'ANC a finalisé mercredi sa liste de candidats aux élections législatives et provinciales du 22 avril et rendu public, dans un communiqué, les noms de ses 100 premiers candidats à la députation.
Jacob Zuma, poursuivi dans une affaire impliquant le groupe d'armement français Thales, figure en première position sur cette liste, ce qui confirme sa position de grand favori à la présidence.
En Afrique du Sud, le chef de l'Etat est élu par l'Assemblée nationale après les élections. Le candidat de l'ANC, qui dispose d'une majorité absolue depuis le premier scrutin multiracial en 1994, est quasiment certain d'accéder à la magistrature suprême.
La position occupée par les candidats sur la liste reflète leur popularité au sein du parti, puisque leurs noms sont initialement suggérés par les militants.
Le ministre des Finances Trevor Manuel, chouchou des marchés, reste bien vu et obtient la 4e place, bien qu'il occupe sa fonction depuis près de 13 ans.
Winnie Madikizela-Mandela, l'ex-femme de Nelson Mandela, confirme à 72 ans son retour en grâce en décrochant la 5e place. Marginalisée par l'ANC après une condamnation pour fraude en 2003, elle reste populaire pour son rôle dans la lutte contre l'apartheid.
Plus surprenant, l'ancienne ministre de la Santé, Manto Tshabalala-Msimang, est à la 25e position, malgré une image très négative liée à ses positions controversées sur le sida. Elle avait ainsi été surnommée "Docteur Betterave" pour avoir prôné une alimentation riche en fruits et légumes plutôt que l'usage d'antirétroviraux.
