Par Julien Martin
Nicolas Sarkozy avait déjà des démêlés judiciaires avec les rappeurs de La Rumeur, il pourrait en avoir également avec les rockeurs de MGMT. Plus précisément, l'UMP, dont le chef de l'Etat en reste le président de fait, pourrait en avoir. Le groupe américain demande réparation au parti majoritaire pour avoir utilisé sans autorisation sa musique lors de deux meetings et sur Internet.
Le titre "Kids" avait notamment été diffusé lors du conseil national de l'UMP, le 25 janvier, à la Maison de la Mutualité à Paris. Une musique répétée à chaque temps fort de la journée, jusqu'à l'arrivée de Nicolas Sarkozy sous une salve d'applaudissements, filmée par Rue89.
"Ce sont des actes de contrefaçon, une atteinte au droit de la propriété intellectuelle", a déclaré à l'AFP Me Isabelle Wekstein, l'avocate de MGMT. N'étant pas parvenu à trouver un accord à l'amiable, elle envisage désormais d'agir en justice.
Si DailyMotion a répondu aux sollicitations de l'avocate, en retirant les vidéos incriminées, l'UMP n'a toujours pas donné signe de vie. "On voit que ceux qui préconisent la chasse aux internautes ne sont pas les plus respectueux du droit des artistes", poursuit Me Isabelle Wekstein.
Il est vrai que cette affaire fait mauvais genre à deux semaines du début de l'examen au Parlement du projet de loi, émanant du gouvernement, de protection de la création sur Internet.
Nicolas Sarkozy avait déjà des démêlés judiciaires avec les rappeurs de La Rumeur, il pourrait en avoir également avec les rockeurs de MGMT. Plus précisément, l'UMP, dont le chef de l'Etat en reste le président de fait, pourrait en avoir. Le groupe américain demande réparation au parti majoritaire pour avoir utilisé sans autorisation sa musique lors de deux meetings et sur Internet.
Le titre "Kids" avait notamment été diffusé lors du conseil national de l'UMP, le 25 janvier, à la Maison de la Mutualité à Paris. Une musique répétée à chaque temps fort de la journée, jusqu'à l'arrivée de Nicolas Sarkozy sous une salve d'applaudissements, filmée par Rue89.
"Ce sont des actes de contrefaçon, une atteinte au droit de la propriété intellectuelle", a déclaré à l'AFP Me Isabelle Wekstein, l'avocate de MGMT. N'étant pas parvenu à trouver un accord à l'amiable, elle envisage désormais d'agir en justice.
Si DailyMotion a répondu aux sollicitations de l'avocate, en retirant les vidéos incriminées, l'UMP n'a toujours pas donné signe de vie. "On voit que ceux qui préconisent la chasse aux internautes ne sont pas les plus respectueux du droit des artistes", poursuit Me Isabelle Wekstein.
Il est vrai que cette affaire fait mauvais genre à deux semaines du début de l'examen au Parlement du projet de loi, émanant du gouvernement, de protection de la création sur Internet.