Bien que traditionnellement assimilée à une image de décadence et de débauche par les religieux, Babylone était en fait une merveilleuse cité.
La première attestation de Babylone date d’environ 2340 avant notre ère. Il s'agit d'une source écrite : Sargon d’Akkad dit l’avoir détruite. A cette époque, Babylone n’était qu’une petite ville sans importance religieuse ni puissance politique.
Au début du IIe millénaire, une dynastie d’origine amorrite va donner à Babylone une place primordiale. Cette dynastie fonde la Ier dynastie de Babylone. Le plus grand roi de cette dynastie est Hammourapi. Ce roi qui réunifiera la Mésopotamie est surtout connue pour le code de lois qu’il fit rédiger.
Babylone connaîtra sa dernière phase de gloire avec la période néo-babylonienne, et particulièrement avec le règne de Nabuchodonosor II (604-562). Celui-ci construisit et restaura plusieurs édifices de la ville. On lui attribue également la construction des fameux "jardins suspendus de Babylone", l'une des 7 merveilles du monde, dont l'existence n'a toujours pas été attestée. Babylone dont on voit encore les ruines sur les bords de l'Euphrate est à 160 kms au sud ouest de Bagdad, sur l'actuel territoire de l'Irak. Elle fut la brillante capitale de l'empire néo-babylonien en Basse Mésopotamie. Nabuchodonosor , le plus grand roi de la dynastie chaldéenne règna 40 ans (de 605 à 52 avant JC). Il embellit la ville et l'entoura d'une double enceinte.
Les jardins suspendus s'étageaient en terrasses jusqu'à une hauteur de 100 mètres. D'après une légende il les aurait fait construire pour plaire à sa femme et à son beau-père car il avait besoin du soutien de ses armées. Il semblerait effectivement que sa femme trouvait ce paysage trop plat et monotone à son goût. Sur chaque terrasse des jardins suspendus de Babylone poussaient à profusion les arbustes , les fleurs et même les arbres (chênes, palmiers et grenadiers). Des escaliers montaient jusqu'au sommet où on avait installé des citernes d'eau pour les besoins de l'irrigation. Certains récits fabuleux attribuent à Séramis, reine légendaire d'Assyrie et de Babylonie la création des jardins suspendus de Babylone.
Il y a aussi la fameuse "Tour de Babel" de Babylone. La tour de Babel était selon la Genèse une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel. Descendants de Noé, ils représentaient donc l'humanité entière et étaient censés tous parler la même et unique langue sur Terre, une et une seule langue adamique. Pour contrecarrer leur projet qu'il jugeait plein d'orgueil, Dieu multiplia les langues afin que les hommes ne se comprissent plus. Ainsi la construction ne put plus avancer, elle s'arrêta, et les hommes se dispersèrent sur la terre. Cette histoire est parfois vue comme une tentative de réponse des hommes au mystère apparent de l'existence de plusieurs langues, mais est aussi le véhicule d'un enseignement d'ordre moral : elle illustre les dangers de vouloir se placer à l'égal de Dieu, de le défier par notre recherche de la connaissance, mais aussi la nécessité qu'a l'humanité de se parler, de se comprendre pour réaliser de grands projets, ainsi que le risque de voir échouer ces projets quand chaque groupe de spécialistes se met à parler le seul jargon de sa discipline. Les récits de constructions que les hommes tentaient d'élever jusqu'au ciel ont depuis longtemps marqué les esprits, source d’inspiration pour bon nombre d’écrivains et d’artistes.
La première attestation de Babylone date d’environ 2340 avant notre ère. Il s'agit d'une source écrite : Sargon d’Akkad dit l’avoir détruite. A cette époque, Babylone n’était qu’une petite ville sans importance religieuse ni puissance politique.
Au début du IIe millénaire, une dynastie d’origine amorrite va donner à Babylone une place primordiale. Cette dynastie fonde la Ier dynastie de Babylone. Le plus grand roi de cette dynastie est Hammourapi. Ce roi qui réunifiera la Mésopotamie est surtout connue pour le code de lois qu’il fit rédiger.
Babylone connaîtra sa dernière phase de gloire avec la période néo-babylonienne, et particulièrement avec le règne de Nabuchodonosor II (604-562). Celui-ci construisit et restaura plusieurs édifices de la ville. On lui attribue également la construction des fameux "jardins suspendus de Babylone", l'une des 7 merveilles du monde, dont l'existence n'a toujours pas été attestée. Babylone dont on voit encore les ruines sur les bords de l'Euphrate est à 160 kms au sud ouest de Bagdad, sur l'actuel territoire de l'Irak. Elle fut la brillante capitale de l'empire néo-babylonien en Basse Mésopotamie. Nabuchodonosor , le plus grand roi de la dynastie chaldéenne règna 40 ans (de 605 à 52 avant JC). Il embellit la ville et l'entoura d'une double enceinte.
Les jardins suspendus s'étageaient en terrasses jusqu'à une hauteur de 100 mètres. D'après une légende il les aurait fait construire pour plaire à sa femme et à son beau-père car il avait besoin du soutien de ses armées. Il semblerait effectivement que sa femme trouvait ce paysage trop plat et monotone à son goût. Sur chaque terrasse des jardins suspendus de Babylone poussaient à profusion les arbustes , les fleurs et même les arbres (chênes, palmiers et grenadiers). Des escaliers montaient jusqu'au sommet où on avait installé des citernes d'eau pour les besoins de l'irrigation. Certains récits fabuleux attribuent à Séramis, reine légendaire d'Assyrie et de Babylonie la création des jardins suspendus de Babylone.
Il y a aussi la fameuse "Tour de Babel" de Babylone. La tour de Babel était selon la Genèse une tour que souhaitaient construire les hommes pour atteindre le ciel. Descendants de Noé, ils représentaient donc l'humanité entière et étaient censés tous parler la même et unique langue sur Terre, une et une seule langue adamique. Pour contrecarrer leur projet qu'il jugeait plein d'orgueil, Dieu multiplia les langues afin que les hommes ne se comprissent plus. Ainsi la construction ne put plus avancer, elle s'arrêta, et les hommes se dispersèrent sur la terre. Cette histoire est parfois vue comme une tentative de réponse des hommes au mystère apparent de l'existence de plusieurs langues, mais est aussi le véhicule d'un enseignement d'ordre moral : elle illustre les dangers de vouloir se placer à l'égal de Dieu, de le défier par notre recherche de la connaissance, mais aussi la nécessité qu'a l'humanité de se parler, de se comprendre pour réaliser de grands projets, ainsi que le risque de voir échouer ces projets quand chaque groupe de spécialistes se met à parler le seul jargon de sa discipline. Les récits de constructions que les hommes tentaient d'élever jusqu'au ciel ont depuis longtemps marqué les esprits, source d’inspiration pour bon nombre d’écrivains et d’artistes.